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Villabé pour Tous : une énergie nouvelle pour Villabé
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13 novembre 2009

Presse : Lu dans Le Parisien le 13 novembre 2009

Deux camps de Roms rasés

709422_10778290_o_150x113Les autorités ont expulsé une centaine de Roms hier à l’aube. Les riverains maintiennent leur manifestation contre les installations illégales dans le secteur.

Hasard du calendrier ? Hier, à l’aube, la préfecture a envoyé 80 gendarmes pour escorter un huissier muni d’un référé d’expulsion visant des familles roms qui campaient illégalement sur deux terrains le long d’un chemin départemental classé entre Ormoy et Villabé. Or, dimanche, des associations de riverains exaspérés par ces campements et des élus avaient prévu une manifestation « anti-Roms ».

Leurs « voeux » ont-ils été exaucés ? « Absolument pas, affirme Jacques Reiller, le préfet de l’Essonne. C’est juste le respect de décisions de justice. » L’une datant du 14 novembre 2008 et l’autre du 12 mai 2009…

« On revient dans une demi-heure et on casse tout »

L’opération a duré trois heures. « Ils ont frappé à la caravane à 6 heures, explique Corina, dehors avec trois enfants en bas âge. Ils ont dit : Madame, réveillez-vous, prenez vos affaires et partez. On revient dans une demi-heure et on casse tout. » Les terrains ont effectivement été rasés. Le décor : un flot de caravanes brinquebalantes aux vitres de carton, des baraques de fortune détruites par les bulldozers, des ferrailles, des carcasses de bois, des rats, des tas d’immondices et de voitures incendiées… « Même si ça s’est fait sans agressivité, ils ont sorti l’artillerie lourde », regrette Irène Maggini, maire PS de Villabé face au déploiement de gendarmes. En août dernier, les camps visés par l’expulsion d’hier avaient déjà fait parler d’eux, jusqu’au ministère de l’Immigration. Lors d’une intervention dans le cadre d’une tentative de reconduite aux frontières, des gendarmes avaient marqué au tampon les bras des Roms. Une pratique que le ministre Eric Besson avait condamnée. « Evidemment, ces camps de Roms, c’est un problème, reconnaît Irène Maggini. Ils sont installés sur deux terrains privés. Cela provoque des nuisances, des insalubrités. Mais en même temps, où voulez-vous qu’ils aillent ? Regardez-les partir avec leurs enfants et leur baluchon. » La petite fille de Corina, les pieds dans la boue, le regard perdu, le confirmait : « On va où maintenant, maman ? »

Lire la suite de l'article sur Le Parisien.fr

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